on se perd
18.09.2023
il y a tellement peu de textes qui parlent de doute.
le silence interne est paralysant pour l'esprit cotonneux
lire des brochures et se convaincre que c'est le dehors qui assène
ce vide
que c'est la pénétration de la ville violente sous la peau
j'ai perdu le sortilège qui me faisait dévaler les pentes
moteur câlé
le paysage frappe ma rétine
les montagnes se tiennent à une distance respectueuse
perdues dans leurs propres monologues.
sont rompus les liens qui ne contraignent pas
je ne plois plus le cou ou rarement
on m'a vidé de tout ce qui me tailladait les trippes
à distance reviennent les pensées grandes
quitté par les géants
dans la nuit qui précédait l'émeute.